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Park Mikio - Always be here for you ~

Park Mikio
michan
the scandalous gilbert

Park Mikio



     
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Park Mikio
Always...

surnoms ;; Michan date de naissance ;; 18.12.1991lieu de naissance ;; Busan, Corée du Sudorigines ;; Coréenétat civil ;; futurement engaged orientation sexuelle ;; naosexuel profession ;; mendiant mais en vrai chanteur personnage ;; SEBASTIAN CASTELLANOS groupe ;;shashalienavatar ;; Dieu


— sous la surface
Passionné - Mikio vit pour la musique. Il a tout abandonné pour vivre de sa passion au grand damne de sa mère. Si ça ne lui a pas entièrement réussi jusqu’à maintenant, il rejette toute possibilité de faire autre chose de sa vie. Principalement parce qu’il n’est bon qu’à ça… et même si cet espoir dont Mikio a toujours été rempli a failli s’éteindre, l’étincelle s’est ravivée avec l’arrivé d’un Italien dans sa vie…
Il a nommée sa première guitare Miyabi. Même si elle est un peu éraflée, il la considère comme sa meilleure amie et ne l’a jamais quitté. Il joue aussi du piano et compose ses propres morceaux et chansons.

Calme - Ceux qui connaissent Mikio s’accordent sur un point : son calme olympien. Pour cause, il se met rarement en colère. En fait, ça n’est probablement jamais arrivé jusqu’à l’année dernière. Face aux mauvaises nouvelles, il fait preuve d’un stoïcisme assez déroutant… qui a tendance à énerver sa mère. Les choses arrivent, s’il ne peut rien y faire, il ne voit pas l’intérêt de se fatiguer à les combattre. Il déteste les prises de tête et a un talent naturel pour les fuir. Il aime la tranquillité, et se poser dans des endroits paisibles. Que ce soit pour jouer, dormir, ou juste réfléchir…
Mikio est pacifique, en venir aux mains est une aberration pour lui. S’il s’est déjà battu dans sa vie, c’est uniquement pour aider quelqu’un - probablement Jae - et il est là encore plus du genre à temporiser que frapper. Pour lui la violence est synonyme d’une perte de contrôle, or Mikio a besoin d’avoir une parfaite maitrise de lui-même et réprouve que la situation lui échappe.

Râleur - Si Mikio sait faire preuve de sang-froid, il n’empêche que certaines choses l’agacent assez facilement. Le bruit, les surnoms idiots, ceux qui se pensent au dessus de tout… Il le manifeste autrement que par des grosses colères mais sait le faire savoir. Un regard, un claquement de langue contre le palais, un grognement ou une réplique bien acerbe dont il a le secret… Mikio est calme oui, mais il déteste qu’on le prenne pour un con.

Spontané - Mikio est du genre très spontané. Il lui arrive souvent de faire des choses sans réfléchir, parce qu’il en a envie sur le moment. Il n’est pas rare que les mots lui échappent… Dans ces moments là, son manque de tact ressort clairement et il peut se montrer très dur. Que ce soit volontaire… ou non.
Il aime que les choses se fassent naturellement… il est de ce fait très nul à la drague un peu forcée.

Roi de la Loose - Mikio a un capital poisse extrêmement élevé. Si ce n’est pas sa maladresse, c’est la vie qui se moque de lui, il en est persuadé. Train en panne au mauvais moment, chute dans les fontaines, draguer une lesbienne… Mikio les collectionne… ça ne l’étonne même plus quand tout va de travers.

Honnête - Mikio est dépourvu de toute capacité à mentir. Il est peut-être le pire comédien de cette planète. Tout se voit sur sa figure : s'il est en colère, triste, gêné, heureux... Il est un livre ouvert pour ceux qui le connaissent un peu... ou qui sont un minimum observateurs.
Il déteste de toute façon qu'on lui mente.

Sociable - Aimer le calme ne l’empêche pas d’aimer la compagnie. Si ce n’est pas au bar où il travaille, il apprécie de sortir boire un verre avec des amis. Loin d’être sauvage, sa spontanéité lui permet de faire des rencontres la plupart du temps très bonnes.
Mikio est généralement peu bavard, surtout à propos de lui-même mais il s’adapte aux personnes qui lui font face et est parfaitement capable de mener de longue conversation.
L’alcool n’a aucun effet sur lui, il n’a dû moins à ce jour jamais été ivre et conserve une trop parfaite maitrise de lui… au point qu’il s’en plaint même. Trop de verre lui donne seulement trop chaud et mal à la tête… et ça l’agace.

Non conformiste - S’il y a bien une chose que Mikio déteste par dessus tout, ce sont les règles. Il n’est pas spécialement une trouble faite à la recherche d’ennuies constants, bien au contraire… mais il déteste qu’on lui impose quelque chose. Même une norme. C’est plus fort que lui et son esprit contradictoire. Il aime être libre de ses choix, être indépendant et refuse qu’on le bride sur quoique ce soit. Cela se ressent même dans sa façon de jouer. C’est bien pour ça que l’idolling ne l’attire pas…

Flemmard - Clairement, Mikio évite tout ce qui est trop fatiguant. Le sport, ce n’est pas pour lui. Réellement, il a une endurance physique misérable et s’essouffle rapidement. S’il coure, c’est que sa vie en dépend. Trainer au lit, se prélasser… ça il sait bien faire. Le matin, c’est difficile. La ponctualité aussi… le retard lui colle à la peau et c’est un un vilain défaut qu’il a bien du mal à corriger.  Il faut dire que Mikio travaille surtout le soir et que son rythme est plutôt décalé #excuse
En revanche, il n’a rien contre la marche, au contraire. Quand il a besoin de réfléchir, il n’est pas rare qu’il se perde dans les rues de Tokyo, errant sans but précis…

Sommeil mon précieux - On s’en doute, Mikio aime dormir. Le problème, c’est qu’il a un sommeil extrêmement léger et que la moindre mouche qui pète le réveil. Dormir avec quelqu’un lui est pénible… mais il faut bien une exception qui confirme la règle. Il a néanmoins appris à s’y faire et paradoxalement, un rien le berce : ainsi Mikio somnole trop facilement dans les transports même si le sommeil n’est jamais lourd.

Fashion terrorist - Mikio aborde un look… particulier. Principalement à base d’imprimés léopards, il aime les jolis t-shirt qui dénotent de l’ordinaire… Plus il y a de motifs, mieux c’est.
Il aussi très friand de bijoux, surtout pour les oreilles #oreillespercées #rebelle #avecduléooui.
Food criminal - Mikio n’a pas seulement un gout vestimentaire affreux, il est aussi un véritable terroriste culinaire. Mais au grand damn de ses proches, il est persuadé du contraire. Ce n’est pas faute des avertissements de Jae en lesquelles il n’a jamais cru, convaincu de sa mauvaise foi. Non, lui, c’est un inventeur, un créateur de plat originaux et fantaisistes ! …. Ah ça pour de la fantaisie… sûr qu’un gout pareil, ça frôle la science-fiction. A Poudlard, il aurait été le meilleur élève en cours de potion ! …. ou définitivement le plus dangereux. Quoiqu’il en soit, il semble le seul immunisé à son poison avec sa grand-mère - dont il a certainement cramé les papilles - mais personne encore n’a osé lui dire…. il parait qu’il est bien trop mignon quand il « cuisine ».  

Bienveillant - Même s’il n’en a pas l’air, Mikio a naturellement tendance à s’occuper des autres. Sans doute un reste de son expérience de groupe, à moins qu’il ait toujours été comme ça, mais il prend soin de ses proches et se montre solidaire avec eux. Attentionné avec les autres, il aime faire plaisir. Il se montre aussi très protecteur avec ceux qu’il aime… peut-être trop pour certain.

Digne de confiance - Mikio n’est pas spécialement méfiant et pense savoir accorder sa confiance aux bonnes personnes. Ainsi l’amitié est pour lui une chose précieuse faisant de lui un ami fidèle et loyal. Si on a besoin de lui, il sera là… et même s’il lui arrive de râler lorsqu’on le sollicite, ça ne l’empêche pas d’être présent pour quelqu’un qu’il apprécie.
Sa fidélité se traduit aussi par le fait qu’il n’ait qu’un meilleur ami depuis 25 ans et pour lui, il l’aiderait sans hésiter à cacher un corps.

Instinct aiguisé - En quelques secondes, Mikio arrive à cerner une personne. Il n’est pas mentaliste, même s’il est très observateur, il a seulement ce feeling la plupart du temps juste qui lui souffle si oui ou non il pourra s’entendre avec telle ou telle personne. Ce don a évidemment ses failles mais c’est grâce à lui que Mikio sait plutôt bien s’entourer de gens en qui il peut avoir confiance.

Coeur faible - Un Mikio amoureux est un Mikio qui ne l’est pas à moitié. Du genre très exclusif, lorsqu’il donne son coeur il se consacre entièrement à la personne et est parfaitement incapable de donner de l’affection à quelqu’un autre. Il n’a pas peur de s’engager quand il estime que c’est sérieux. Très fidèle donc, il est loin d’être pénible en couple, peu sur le dos de ses copines, du genre compréhensif… voire trop, ce qui peut lui jouer des tours. Sa grande patience a néanmoins des limites. Son instinct est d’ailleurs plutôt défectueux lorsqu’il concerne une jolie fille ce qui lui a valu trop de relations désastreuses #abonnéauxpestes.
Avec ses partenaires, Mikio fait preuve d’une grande douceur. Attentionné, il fait le maximum pour leur bien être et se veut romantique…. même s’il est plus maladroit qu’il ne voudrait bien le faire croire.
Il est faible aux blondes et aux flatteries…..  

Il y a trois choses qui lui font peur dans la vie : l’occulte, les footing de Jae…. sa mère.

Mode d’emploi - Mikio avec Naoki ➮ Appliquez l’exacte inverse de ce que vous avez lu jusqu’à maintenant.


— derrière l'écran
JE SUIS UNE FEMME MARIÉE MERCI

Park Mikio
michan
the scandalous gilbert

Park Mikio



     
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— un petit brin d'histoire
La vie de Mikio sera plutôt courte à raconter .. En effet, comme tous les jeunes de son âge, il aime sortir et dormir, prendre soin de lui pendant de looooong moment et se prélasser au soleil. Mais ce qu'il aime par dessus tout c'est le lait et courir après les souris.
Oh wait .... Attendez, ça c'est le chat de la voisine .... *reprend la bonne fiche*

Le Mikio qui nous intéresse est né à Busan, en Corée du Sud, d'une mère métissée japonaise, et d'un père vendeur dans un boutique consacrée à la musique. Le nouveau né échappe au nom au coréen de part la volontée maternelle qui souhaitait conserver un peu de ses origines nippone. Et aussi parce que le chat de la voisine était quand même vachement mignon !
Bref. C'est donc un bon compromis pour les parents : il sera Park Mikio, 75% coréen et 25% japonnais.

La jeunesse de Mikio paraitrait somme toute banale aux yeux du monde. Aujourd’hui, quand il y repense, il se dit qu’il a probablement eut la meilleure de toute. Il le doit en grande parti aux Hwang,ses voisins et plus particulièrement au cadet, Jae Min. Son meilleur ami, son allié à la vie à la mort. Différents mais complémentaires, ils lient une amitié précieuse, solide. Ils se soutiennent, se chamaillent, rient ensemble, se taquinent, vivent des aventures, leurs premiers amours, leurs premiers chagrins, leurs premiers rêves… bref. Ils grandissent ensemble.

A cause du métier de son père, Mikio tombe très vite dans la musique. Après l'école, il attend sagement à la boutique. Enfin, « sagement » ... Au début, il écoutait la musique qui passait, gentiment. Puis au fur et à mesure, quand Papa a le dos tourné, Mikio tripote les instruments à disposition, change les disques, teste un peu tout ce qui lui passe sous la main. Et quand un instrument est jugé un peu abîmé ou impropre à la vente, le garçon a le droit de repartir avec. C'est ainsi que Mikio possède deux guitares et un clavier dans sa chambre dès l'âge de douze ans.
Il apprend en autodidacte. Son père a beau vivre de la musique, ce n'est pas le meilleur des professeur, ni des musiciens. Néanmoins, il trouve vite ses marques et la guitare, comme le piano n'a bientôt presque plus aucun secret pour lui.
Au collège, il s'amuse à faire chanter sa mère sur ses compositions primaires. Elle a une jolie voix sa maman. Ce qu'elle a sans aucun doute transmis à son fils. Quand ce dernier chante, on se tait et on l'écoute. Mikio a du talent, et personne n'en doute. Pas même lui.

Mikio finit par former un groupe avec 4 autres amis qui partagent sa passion. Il en devient le chanteur et leader. Après avoir jouer longtemps dans le garage des parents, c'est au lycée qu'ils parviennent à louer une petite salle pour une une représentation aux aspects plus officiels. C'est principalement leurs proches qui s'y rendent, mais pas seulement ... Les jeunes de la ville en entendent parler et les redemandent. Au bout de la troisième soirée, ils se font remarquer par un producteur qui propose de les lancer. A eux les salles, et les show réguliers ... Mikio a beau être jeune et simple lycéen, il sait déjà que la musique c'est toute sa vie. Qu'après le diplôme il s'y serait consacré de toute façon ... Alors même si sa mère ne voit pas ça d'un bon oeil, lui est persuadé que c'est qu'un raccourci opportun vers sa passion.
Ils acceptent. Le groupe « Chaser » est officiellement lancé.  Un groupe de pop-rock indépendant qui va tenter de se faire une place dans le milieu. Le jeu est risqué mais en vaut la chandelle. Malgré les nombreux groupes d'idoles qui leur feront toujours de l'ombre, Mikio se satisfait pleinement de leur condition. L'idoling, ça ne l'intéresse pas. Il veut jouer leur propres compos, leur propre chanson. Mikio veut pouvoir changer de coupe de cheveux comme il le souhaite et non pas comme on voudrait qu'il soit. Et surtout, il veut pouvoir mener la vie qu’il entend sans avoir de compte à rendre à personne.

Après une longue période d'auto-promo à la sortie des concerts, le groupe commence à faire parler de lui dans la ville. Une communauté se forme, des fans commencent à les suivre, à les aimer, les applaudir quand ils montent sur scène. La chanson 60초 connait un franc succès et vont même jusqu'à donner un premier concert à Séoul. Fantastique. Ils ne s'attendaient pas à voir autant de monde les acclamer. Leur popularité est encore mineur mais ils ont une petite communauté derrière eux pour les soutenir et les aimer.
Tout semble les promettre à un avenir brillant, baigné par les cris de la foule et le rythme de leur guitare.
Mais ce serait trop beau, pas vrai ?

Grâce à sa petite notoriété, Mikio eut l'occasion de connaitre ce sentiment d’être convoité. C’est vrai, il reconnaît.. Il aime ça. Plaire et être reconnu. Il aime quand les filles lui crient qu’il est beau et lui font les yeux doux. C’est grisant, parce qu’il a l’impression d’être quelqu’un d’important. Il vaut quelque chose. Et quelque chose de bien.
Il profite, vie pleinement sa nouvelle vie, connait quelques aventures mais c’est finalement sur sa bassiste qu’il jette son dévolu. Elle est belle, elle a du talent et ce caractère piquant auquel il prend le risque de s’y frotter. Alors ils finissent par sortir. Mikio se plait à penser qu’ils filent le parfait amour et lui écrit même des chansons entièrement destiné.
Alors pour fêter les deux ans officiels du groupe, Mikio souhaite demander la main de sa belle. Ah ! Quel romantique ! Haha .... Oui … mais non… Son conseiller, il s’appelle Google. Après lui avoir préalablement demandé comment faire une demande en mariage en bonne et due forme - histoire de pas se tromper de doigts, m'voyez ? - il trouva plusieurs manière originale de la faire, mais ne choisit pas vraiment la meilleure ....
Vous connaissez le coup de bague cachée dans le gâteau ? Allez savoir si ça n'avait pas marché parce que Mikio, ne sachant pas faire de pâtisserie, l’avait emmené dans un restaurant de ramen et avait subtilement dissimulé l'objet pendant que madame était aux toilettes, qu'elle s'était quasiment cassé une dent en croquant dedans, l'ayant ressorti de sa bouche en jurant, la dite bague ne ressemblant plus vraiment à grand chose ainsi enrobée par la soupe et les nouilles. Furieuse, elle avait quitté le restaurant. Et sans même payer sa part, la bougresse !
Ou bien, la raison de ce raté n’était autre que parce qu'elle se tapait depuis plusieurs mois déjà le guitariste et que cette histoire de demande désastreuse n'avait été que le meilleur prétexte qu'il puisse lui offrir pour officiellement rompre et se barrer avec son nouveau petit copain.
Allez savoir .....

Mais autant dire que la suite fut plutôt prévisible, entre les tensions naissantes et les projets que les autres souhaitaient mener de leur côtés ... Chaser fut un echec et le groupe disband définitivement deux mois après la catastrophe.
Et Mikio, à 20 ans, se retrouva complètement perdu, sans groupe et sans diplôme.

Il avait peut-être cru trouver une solution à la capital… Mais à quoi pouvait-il prétendre lui qui n’avait plus rien ? Surtout quand il se bornait qu’à voir par la musique qui ne voulait plus de lui…

Alors, après une errance infructueuse, afin de tourner la page et se changer les idées, il décida d'effectuer un voyage au Japon. Histoire d'aller se ressourcer chez Mamie. Il était supposé y rester un mois, le temps de prendre du recul et réfléchir à ce qu'il allait faire de sa vie.
Le souci, c'est que la veille du départ, Mikio se rendit compte que la totalité de ses papiers avait disparu. Perdue ? Volée ? Peu importe ... Impossible de rentrer en Corée dans cette situation ... Trop de démarche, trop de prises de tête ... Et comme il avait franchement la flemme de passer par tout le bordel administratif, et d'annoncer sa connerie à sa mère ... Il décida de rester au Japon. YOLO.

Il effectuerait le reste des démarches plus tard. En attendant, c'était l'occasion de démarrer une nouvelle vie, dans une ville inconnue, avec pour seule amie, Mamie. C'était un défi, d'autant qu'à Tokyo il n'était plus personne.

2015 - 2016

Un mois qui s’était transformé en presque 5 ans. Son retour à Busan… Mikio avait cessé de l’envisager. Il n’en parlait plus. Esquivait la question. Evitait le plus possible les conversations avec sa mère parce qu’il ne supportait pas d’entendre la déception dans sa voix. Pour Jae… La question était plus délicate. Son meilleur ami avait arrêté de lui demander sa date de retour. En fait… il avait même arrêté de l’appeler.
Mikio était reparti de zéro à Tokyo. Pas forcément plus heureux. Il avait Mamie certes… et pour l’aider, il avait finalement réussi à trouver plusieurs boulot qui lui permettait de jouer. Dans les bars, le soir… C’était loin de ce qu’il avait à l’époque de Chaser… mais au moins, c’était de la musique. De toute façon, c’était bien tout ce dont il était capable…

Cependant, même s’il ne disait rien, même s’il ne se plaignait pas… cette vie trop plate l’avait lassée. Il suffoquait. Il avait besoin de changement… de se bouger avant de plus croire en rien lui qui était pourtant plein d’espoir.
Son étincelle… il l’a trouvé dans un colocation singulière à Odaiba. Deux étudiants un peu étranges mais drôlement attachant. L’un se disait Mexicain. L’autre Italien. S’il connaissait le premier parce qu’il travaillait avec depuis quelques temps, c’est la rencontre avec le second qui bouleversa sa vie.

Naoki. Serizawa Naoki. Plus qu’un rital à la connerie sans limite, il était un extra-terrestre qui croisait la route du mendiant qu’était Mikio. Un alien venu apporter de nouvelles couleurs à une vie trop terne.
D’abord par des jeux idiots. Une complicité singulière. Une passion partagée. Et puis doucement, sans que Mikio ne s’en rende compte, c’était une place plus importante qu’il prit dans sa vie. Puis son coeur.
Il ne saurait dire à quel moment son regard sur lui avait changé. Peut-être à ce bal de Noel… où il avait réellement pris le temps de poser ses yeux sur lui. De voir plus loin qu’un sourire. Plus loin que l’italien idiot qu’il prétendait être. Petit à petit, il avait découvert ce gosse un peu abîmé qui se cachait derrière… A travers une soirée de Saint Valentin, un voyage en Italie, une connerie alcoolisée … Et plus Mikio cherchait à en savoir plus sur lui, plus il prenait conscience de l’immensité des choses qu’il ignorait. Jusqu’à la véritable identité du garçon.
Pourtant… en rien cela n’avait empêché ses sentiments de grandir pour lui. Ca non plus, il ne saurait trop comment c’était arrivé… comment c’était devenu un but… une obsession… Mais il nourrissait ce besoin maladif de protéger Naoki. Autant que l’étudiant aurait besoin de lui il serait là. Plus que lui-même ne pouvait vraiment l’imaginer, il s’était mis à le chérir.. à l’aimer plus que de raison… à le vouloir si fort quand une telle pensée n’aurait jamais dû lui traverser l’esprit … jusqu’à ne plus voir l’évidence absurde qui était celle-ci : il était celui qui avait besoin de Naoki. De sa passion. De ses sourires. De ses attentions. De ses caresses. De sa voix. De ses baisers. De tout ce qui faisait battre son coeur plus fort à chaque seconde qu’il partageait avec lui… et qui le serrait atrocement lorsqu’il s’éloignait.
Au fond, peut-être que Mikio avait perdu la tête. En tout cas… son coeur ne lui appartenait plus. Et si ça ne lui épargnait pas quelques souffrances… Il refusait que quelqu’un d’autre le vole. Parce qu’il n’y avait que lui. Et il n’y aurait toujours que lui…

Toujours…

Park Mikio
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ALWAYS



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