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Serizawa Naoki || when you wish upon a star

Serizawa Naoki
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Serizawa Naoki



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Serizawa Naoki
One dugum after another

surnoms ;; Nao date de naissance ;; 17.06.1995 lieu de naissance ;; Narita, Japon origines ;; japonais italien état civil ;; en colocation pour de vrai orientation sexuelle ;; misexuel profession ;; étudiant/masseur personnage ;; Francis, 37 ans, moine groupe ;; les purs avatar ;; Jesus


— sous la surface
Difficile à cerner parce qu'il ne veut pas l'être, Naoki a appris depuis longtemps maintenant l'art de se cacher derrière des masques. Quand il était gamin et qu'il fallait faire semblant d'avoir le papa parfait à qui on veut ressembler, quand il était adolescent et qu'il fallait prétendre aller bien avec quelques sourires, ou encore aujourd'hui en cherchant à cacher son passé. L'honnêteté sur soi est quelque chose qui lui échappe, les mots "ça ne va" sont des mots qu'il est incapable de prononcer. La fierté, ou la honte, veut qu'il se refuse à passer pour le pauvre gamin qui n'a pas eu de chance dans la vie et l'habitude de taire ce qui peut nuire à l'image Serizawa n'a pas aidé. Si Nao peut ressembler à quelqu'un d'ouvert, au dialogue facile, il est en réalité une personne renfermée qui se refuse à parler de lui quand la phrase pourrait rimer avec franchise. Cacher ses blessures, avancer droit comme un homme, prétendre n'avoir aucune faiblesse sont les motivations qui font de lui le menteur professionnel qu'il est devenu avec le temps.
Sortir un mensonge qui tient la route plus vite que son ombre est un véritable don pour ce comédien hors pair qui aurait pu tout à fait envisager ses études dans cette branche là. Et pourtant, la plupart du temps, il préférera de loin sortir une grosse connerie. "J'ai braqué une banque", "mon oncle est yakuza", "je me tape une femme mariée qui m'entretient pour me faire un peu d'argent de poche" ou encore "pour arrondir les fins de moi je fais du trafic de chupa chups à la sortie des écoles" sont les grands classiques stupides pour justifier une dépense un peu étrange pour un étudiant sans petit boulot qui prétend venir d'une classe à peine moyenne ou qui ne prétend rien du tout.
Oui, il faut l'admettre, le Naoki est un animal assez con qui s'amusera même à raconter ce genre de conneries juste pour le plaisir et même quand on ne lui pose aucune question. La crédibilité ne lui pose manifestement aucun soucis quand il sort une excuse différente à la même personne la fois d'après. Ce qui compte c'est que la vérité soit loin après tout. Et dans le fond, c'est arrangeant qu'on ne vous prenne pas trop au sérieux.

Et qui pourrait supposer que ce petit con est l'héritier de Serizawa Airlines et que sa vie est loin d'être si rose qu'il le prétend ? La connerie, c'est la nouvelle solution pour préserver les secrets. Mystérieux, énigmatique et donc déconneur, Naoki c'est ce petit crétin qui se pensera toujours plus malin que vous quand vous le questionnerez et semblera s'éclater de votre confusion quand son oncle yakuza sera subitement devenu un grand gagnant à la loterie. Incompréhensible, c'est un deuxième prénom qu'il porterait à merveille. Vous filer une migraine ? Une passion chez lui ! Au final, cette technique stupide finit par faire perdre courage aux plus curieux et un haussement d'épaules est encore la meilleure réponse si on ne veut pas ressortir avec des questions supplémentaires et une bulle de points d'interrogation au dessus de la tête.
S'il semble pourtant imperturbable et si assuré, le masque de confiance cache un jeune homme plus sensible et souvent une connerie ou une pique sont les meilleures moyens de défense à portée. Fuir étant son verbe préféré pour rimer avec son passé et parce qu'il est méfiant, qu'il n'accorde pas sa confiance facilement, il préfère de loin être quelqu'un qui vous agace en jouant les faux prétentieux plutôt que de ressentir de la honte en croisant un regard synonyme de pitié dans vos yeux et prendre par la même occasion le risque de détruire la petite vie qu'il s'est fabriqué.

S'il est rare qu'il s'attache plus que nécessaire, il ne le fait pas à moitié quand il se laisse avoir par ce petit jeu. Particulièrement loyal en amitié, Naoki s'avère être alors quelqu'un de généreux et sachant faire preuve de nombreuses attentions juste pour le plaisir de provoquer le vôtre. En fait, il peut même devenir un héros pour un ami, ce héros qui ne vous laissera pas sortir dans une tenue où ce qui s'accorde est que rien ne va avec rien. D'accord, on admet que pour ce point, il a peut-être, et on insiste sur le peut-être, un léger problème psychologique, de l'ordre de l'obsession. Qu'est-ce qu'il y peut ? Un Serizawa fait attention aux apparences, un Serizawa a appris les notions de mode et ce Serizawa est un italien qui aime bien trop ces notions là pour laisser un ami dans le besoin se ridiculiser sur la place publique. Une allergie ? D'accord, il est peut-être craignossophobe en matière de vêtements. Oui, voir une femme en jogging total look pink au supermarché avec un vieux chignon dégueulasse lui fait mal aux yeux... mais c'est normal !!!! C'est une agression ! Un péché ! Un crime impardonnable !
Et il faut admettre qu'en ce qui le concerne, il ne fait pas de faux pas, qu'importe le style vestimentaire. Que ce soit la tenue de sport, le costume, le look décontracté et surtout sa collection de chemises (Note : oui Nao est également chemitéliste). Mais le Nao se sait beau, le Nao s'entretient. Le Nao a des cheveux, ils sont faits pour être coiffés. Le Nao a appris qu'il y avait des couleurs qui s'accordaient, le Nao accorde.
Oui... tout le monde a son point faible, et voici donc la kryptonite de ce Serizawa là. Voyez le côté positif Mesdemoiselles, enfin un mec qui regardera réellement votre tenue au "t'en penses quoi ?".

Et parlant des mesdemoiselles, Naoki ne serait pas complet si on ne parlait pas de son talent pour la séduction. Niaises, classes, geeks, Naoki sait parler le langage des femmes et de toute femme. En bon comédien, il s'adapte. Voilà pourquoi un jour il se penchera dans un air adorable sur le chien d'une charmante demoiselle pour le trouver trop mignon et le complimenter. Voilà pourquoi il fera le coup de l'air enfantin à cette femme qui veut materner son copain avant toute chose. Et si le lendemain il sera le classe Naoki galant et protecteur qui a troqué son air attrape-pédos contre un air "mon parfum rime avec érotisme"... bah, disons qu'il faut s'adapter au marché ! Et puis, il y en a qui ont eu des yeux à la naissance avec en prime un bon sens de l'observation.
Evidemment, après cette qualité, on est obligé de constater qu'il est manipulateur. Ce fourbe personnage est loin d'être un ange et est même capable d'un certain sadisme parce que jouer est quelque chose qu'il apprécie dans plusieurs domaines. Ici, histoire de ne pas casser l'image de Casanova, nous ne listerons pas les paris à la con qu'il peut faire... non, nous ne parlerons pas de cette soirée qui a commencé par un "j'te parie que j'fais craquer la femme la plus fidèle du Japon. Genre elle"... ouais genre elle avec son mari de 3 mètres de haut... mais au moins ce carnage là lui a permis de faire la rencontre d'un mexicain, rencontre qui l'a conduite à celle avec un aveugle. La connerie porte chance ! Il ne faut donc pas y mettre de limites.

S'il n'est plus besoin de préciser que Serizawa Junior est un emmerdeur, nous passerons brièvement sur la question en soulignant simplement ce beau don à être franchement très pénible. On préfère de loin dire que sous la connerie se cache un cerveau, probable qu'il faut être ingénieux pour être aussi chiant de toute manière, et que Jr. Serizawa possède une intelligence au-dessus de la moyenne en plus d'une certaine culture qu'il cache pour majeure partie. S'il ne nie pas parler plusieurs langues, il ne voit pas trop l'intérêt de parler du commerce en Russie, de citer les noms de toute un parti politique d'un pays étranger ou de l'âge auquel Mozart a découvert le clafoutis... ouais papa trouvait ça utile, mais les gens s'en foutent ! Ceci dit, pour ce qui est d'une culture plus basique, Nao est l'ignorant. Oui, il n'a jamais vu Mufasa mourir et lui demander de citer les prénoms des 7 nains le mènera à l'échec, mais au moins il sait que Bambi est un animal !
Il préfèrera de loin passer son temps libre sur d'autres passions comme la musique, la photographie ou encore la littérature, plutôt que de se cultiver en apprenant les noms des Princesses Disney. "Jamais sans ma guitare" est une expression qui lui va bien et son appareil photo est en quelque sorte greffé à son bras. S'il doit beaucoup à des objets qui ont représenté pour lui ses seuls échappatoires à son quotidien pendant ces années qu'il fuit aujourd'hui, Naoki y a développé une véritable addiction au point d'adopter officiellement aujourd'hui le titre de rebelle retardant l'invasion des avions dans sa vie.


— derrière l'écran
Pure & in love
Serizawa Naoki
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— un petit brin d'histoire
Né avec une cuillère en argent dans la bouche, voir avec le service entier, Naoki était destiné à vivre l’existence classique d’un gosse de riche. Fils du PDG d’une importante compagnie aérienne et d’une gosse de riche qui à défaut d’hériter de l’entreprise familiale s’est lancée dans une carrière d’avocate, la vie de Nao commence avec des attentes qui planent au-dessus de son berceau. Il n’a pas poussé son premier cri à l’hôpital de Narita que déjà toute sa vie est planifiée à la minute près. Les futurs cours particuliers qu’il suivra, l’enseignement supérieur qu’il devra choisir, l’activité sportive extra-scolaire qui profitera le mieux à son bon développement, le scénario de sa vie est écrit entièrement pour qu’il soit capable de prendre un jour la place de son père et qu’il ne fasse pas défaut au nom Serizawa. C’est à se demander si ses parents étaient au courant qu’ils venaient d’avoir un être humain capable de penser par lui-même et non un pion à placer sur l’échiquier de leur empire.
Mais après tout, qui ne voudrait pas d’une collection de cartes de crédit quand les cartes téléphoniques sont clairement passées de mode ? Qui ne voudrait pas de l’influence ? Qui ne prendrait pas plaisir à ce qu’on détourne les yeux à votre passage ou qu’on vous cire les pompes ? Qui ne voudrait pas un poste en or tout désigné plutôt que de se fatiguer à chercher une voie dans laquelle briller au prix de nombreux efforts ?
Pour ce qui est des efforts, on ne peut pas dire que le nom Serizawa permette toutefois de s’en passer, au contraire. Malheureusement gosse de riche ne rime pas forcément avec caprices satisfaits sur demande et oisiveté. Là où les autres gamins s’amusent à taper sur un xylophone sans autre but précis que celui de filer des migraines à papa et maman, les jeux de Naoki sont choisis parmi ceux capables d’éveiller son intelligence. Là où les autres gamins écoutent des musiques aux rythmes enfantins qui parlent du chat de la mère Michelle, de la canne à Gaétan, ou d’un mec avec un nez rouge, Naoki a le droit à Wolfgang, Franz, Ludwig et tous leurs copains décédés ! Là où ses camarades de classe connaissent tous les disney par coeur, Naoki à défaut d'en avoir vu un seul apprend à lire avant d'avoir mis les pieds à l'école et a le droit de regarder des documentaires... le petit veinard. On comprend mieux pourquoi la seule personne normale de cette famille, enfin à peu près, offre des jouets qui ne terminent jamais réellement entre les mains du bambin. Ça ou le « fort lien fraternel » qui unit Tonton Daisuke et Papa Serizawa font que tout ce qui vient du premier est forcément mauvais.

Si sa vie ne s’était résumée qu’à cette pression constante, aux trop grandes exigences de sa famille et à la solitude qui va de pair avec des parents carriéristes, Naoki aurait pu faire avec. En fait, à bien y réfléchir plus tard, il aurait largement préféré rester seul avec les employés. Et à choisir, il aurait embauché la gouvernante qui lui filait des bonbons en douce en maman et le jardinier qui lui a appris un jour à siffler en papa. Deux employés qui n’ont d’ailleurs pas conservé leurs postes très longtemps. Il faut dire que Papa Serizawa préfère de loin les gens stricts, carrés.
Mais ces gens qui le reprennent constamment quand papa et maman ne sont pas là, il aurait pu faire avec. Le manque d’affection, le manque d’amour il aurait pu faire avec jusqu’à sa majorité où il aurait décidé de prendre la fuite avec son oncle pour un autre continent.
Malheureusement, Makoto Serizawa n'est pas qu'un père exigeant, il est également un homme qui pense que la dureté forge un enfant. Un homme qui pense que frapper son fils est un service rendu plutôt qu'une agression et que des paroles dures plutôt que douces vous pousseront vers le haut.

Convaincu d'être dans son droit, Makoto Serizawa cache cette méthode d'éducation particulière et apprend à son fils unique à en faire de même. Les coups, il ne les porte qu'à des endroits invisibles aux yeux des autres. Les mots trop durs, il ne les prononce pas quand d'autres oreilles écoutent. Aux yeux de tous, il est cet homme influent, à l'image parfaite, qui motive son fils vers le haut et jamais personne ne penserait que le corps du si poli, si bien éduqué Naoki est couvert des défauts de son père. Très vite l'enfant apprend à faire semblant, que ce soit à rire quand c'est le bon moment, à juste sourire quand il le faut ou à dire dans une soirée remplie de personnes influentes qu'il rêve de devenir un homme comme son père plus tard.
Mais ce dont Naoki rêve plus jeune c'est qu'un jour son père finisse par trouver quelque chose de suffisamment bien chez lui pour le féliciter, un peu de véritable attention. Et puis, il en demande moins, juste le satisfaire pour éviter les coups. Et puis il comprend que quoiqu'il fasse, rien ne sera jamais suffisant aux yeux de son père, il y aura toujours un prétexte. Une mauvaise journée, quelqu'un qui lui a manqué de respect, ou tout simplement par envie, les prétextes peuvent même s'inventer.
"Je n'ai rien fait" sont des mots que Naoki apprend à classer dans la catégorie "à ne pas prononcer", pour son père, il fera toujours quelque chose de mal. Et parmi les jeux préférés du PDG, il y a celui du travail de la volonté qu'il justifie encore pour l'endurcir. Demander à son fils de lever ses bras lui promettant que s'il ne les baisse pas il reconnaîtra qu'il fait désormais de son mieux et simplement attendre l'inévitable fait partie des jeux de famille qu'ils ont ensemble.

Pourtant premier de sa classe, Naoki s'efforce de briller en tout point et de ne faire aucun faux pas. A l'école, il essaie de ressembler à un gamin comme les autres et partage au moins le don de la comédie avec son père. Cette comédie, il veut pourtant la fuire ce soir où il quitte la maison familiale alors qu'il n'a que 9 ans. Piqué par une espèce de folie inconsciente, il prend le train pour se rendre dans l'appartement que son oncle habite depuis peu. Avec dans l'idée de dire la vérité, il frappe à la porte de Daisuke mais il n'a pas mis les mots en ordre dans sa bouche, il hésite et curieusement il se sent honteux. Quand il finit par se décider, son père arrive dans un timing parfait pour le récupérer. Assis sur le canapé, Nao n'a pas dit un mot ce soir là jusqu'à ce que son oncle qui proposait de le garder quelques jours avec lui et son père n'en viennent aux mains. Alors au final les mots qui quittent sa bouche sont des mensonges de plus, tout va bien, il s'est comporté comme un idiot, il ne voulait pas causer de soucis. Les soucis, c'est lui qu'il les aura de retour à Narita et son oncle ne pensera jamais plus qu'à un peu trop de pression pour un gamin de son âge.
Ce soir là Naoki comprend que sa meilleur option est d'endurer et que les portes de sortie ne sont pas pour lui.

En grandissant, le menteur devient meilleur. Au collège il est loin de l'image classique d'un enfant renfermé et devient peu à peu le classique gosse de riche populaire qu'on attend de lui. S'il déteste son avenir et plaisante sur son nom tout puissant, il déteste pourtant être un Serizawa. Faire semblant devient tout un art et Nao se cantonne à son rôle de faux bonheur. Elève brillant qui apprend des langues supplémentaires, il ne pensait pas ceci dit devenir aussi "attentif" en anglais à ses 15 ans. Mais un jour quelqu'un là haut a décidé de lui coller un oncle qui l'entraînerait dans un bar pour sortir le gamin de son quotidien. Si des imprudences il en a commis une poignée jusque là, comme celle d'apprendre la guitare en douce et de sortir pour en jouer, il ne sait pas en sortant par sa fenêtre ce soir là qu'il est sur le point de devenir : Naoki Serizawa, la légende d'un suicidaire.
Pourtant de base intelligent, on peut facilement le qualifier d'abruti pour avoir été aussi fou. Mais quand il fait la connaissance de cette magnifique femme en robe noire, il n'a plus les idées très claires. Evidemment, il voit qu'elle est plus âgée que lui et qu'à sa différence elle a le droit de se trouver dans un lieu où on sert de l'alcool. Mais il s'en fout. ce soir là, il a décidé d'être un autre que l'enfant battu ou que le lycéen populaire. Ce soir là, il est manifestement un homme de 20 ans. Mais pour sa défense, elle lui a donné un âge, il a juste oublié de démentir.

Et démentir, il ne l'a toujours pas fait quand ils arrivent dans cette chambre d'hôtel. Le lendemain quand ils se quittent, il a toujours 20 ans... et elle n'en n'avait pas 23 pour information. S'il rentre miraculeusement sans encombre, il ne se doute pas que cette soirée marque bien le début des ennuis.
Faut dire qu'il ne pouvait pas prévoir que la jolie Reina, il devrait l'appeler Sensei. Et oui... A 15 ans, il a couché avec sa prof anglais de 14 ans son aînée... n'importe quel mec lui ferait un high five non ?
Ils auraient pu en rester là. Se regarder gênés toute l'année et s'éviter soigneusement. Mais quand on présente deux personnes avec une envie si intense de s'évader de leur quotidien pourri, ils finissent fatalement par se rapprocher. La femme battue et le gosse maltraité oublient les barrières et finissent par se voir en cachette. On sait, on sait : complètement idiot. Naoki aurait pu commencer par des conneries un peu plus sages genre voler un malabar... un Serizawa fait toujours les choses en grand, qu'est-ce qu'on y peut ?

Sans même s'en rendre compte, il laisse Reina entrer dans sa vie sans pourtant jamais rien lui dire. S'il ment à propos des marques de coups sur son corps, si elle en fait de même, ils forment l'accord silencieux de ne jamais en parler. Mais l'attachement qu'il développe pour son enseignante fait qu'il se met à détester son mari. Un jour il espère la voir faire preuve du courage dont il ne fait pas preuve de son côté.
Après tout, ils n'en sont pas dénués. Pour faire croire à Serizawa Makoto qu'elle va lui donner des cours particuliers d'anglais... il faut faire preuve d'audace. Mais Naoki semblait s'en moquer à l'époque, probablement parce qu'avoir enfin quelqu'un à ses côtés valait le coup de prendre des risques. Reina valait le coup.
Malheureusement, toute belle histoire a une fin et si celle-ci aurait dû se terminer dans un asile pour soigner leurs tendances suicidaires, elle se termine en prison pour Reina. C'est une camarade de classe qui en pince pour le jeune Serizawa qui décide de les dénoncer le jour où elle les surprend, directement au père de son camarade par "soucis" de le préserver.

Il est inutile ici d'entrer dans les détails en ce qui concerne la réaction de Monsieur Serizawa ce jour là quand Naoki rentre de l'école et pour la première fois il perd le contrôle. Cette réaction entraîne Naoki à l'hôpital et quand il se réveille, il apprend la version officielle qu'il ne fait que répéter à son oncle. C'est le mari de Reina qui l'a mis dans cet état. Quoi de plus normal quand on apprend que sa femme se tape un gamin que d'aller frapper le gosse ?
Pour ce qui est de Reina, on ne peut pas dire que sa situation soit préférable. Si Naoki pense un instant à aller la voir au poste de police, dire ce qu'il peut pour plaider en sa faveur, il sait aussi qu'il a intérêt à le faire sans que son père ne l'apprenne. Quelques jours après sa sortie de l'hôpital, il tente de s'y rendre mais est arrêté avant par un gorille de son père.
Essayer de nouveau, malgré la violence de son père, pour Reina il l'aurait fait, mais ce qu'il apprend alors fait qu'il ne la reverra plus jamais. Il n'a pas besoin de témoigner, son nom ne sera même pas cité et jamais on ne saura qu'un Serizawa s'est retrouvé dans cette histoire. A cette révélation son père ajoute qu'il n'était pas le seul et qu'il n'est pas nécessaire de salir leur nom avec cette histoire. A l'expression de son fils, il secoue la tête face à son idiotie : Etait-il stupide ? Pensait-il qu'il était le seul ? Il s'était fait manipuler comme d'autres avant lui par cette malade.
Il entend le nom d'un camarade de classe et ne suit qu'à moitié la suite du mensonge parfait que lui sert son père pour protéger l'image familiale.

Cette histoire n'éclaboussera jamais la famille Serizawa. Aussitôt l'affaire apprise, aussitôt son fils envoyé à l'hôpital, le père s'est chargé de réparer les conneries de Naoki avant qu'elles ne s'ébruitent. Payer un camarade de classe pour qu'il devienne la victime dans l'histoire et confesse sa relation avec sa professeur d'anglais au proviseur et on obtient le crime parfait. Que l'enseignante puisse prononcer le nom Serizawa au procès n'inquiète même pas le père qui pense qu'on ne lui accorderait que peu de crédits et qu'elle ne ferait que s'en tirer avec la charge "propos diffamatoires" en plus.
Le procès, Naoki ne sera même plus au Japon à ce moment-là. Quelques semaines après sa sortie de l'hôpital, il s'envole pour les Etats-Unis pour continuer son lycée à Los Angeles, fiancé à une riche japonaise qu'il devra épouser à son retour.
Le Japon, et tout ce qui se trouve là-bas, il veut s'en couper entièrement une fois son pied mis sur territoire américain. Oublié les plans fous d'évasion avec Reina, oublié cette idée stupide de partir tous les deux à la fin de son lycée.

Loin de son père et du reste de sa famille, Naoki ne s'en sort pas si mal. Enfin il peut rentrer chez lui le soir sans réfléchir à ce qu'il doit dire ou faire. Enfin il peut jouer de sa guitare sans avoir à mettre de la distance entre son père et lui d'abord. Pas encore assez fou, il suit néanmoins le plan et entre à l'Université pour des études de commerce international. Des notes toujours brillantes lui évitent davantage de retours à Tokyo ou une visite de son père. Pourtant, rapidement il commence à se comporter différemment. Quand on a été privé de conneries toute sa vie, quoi de plus normal que de se rattraper ? Et il se rattrape plutôt bien. S'il sait que la conclusion se trouve au Japon pour lui, il profite de ces quelques années aux Etats-Unis, de ces quelques pauses entre des "vacances"  qu'il déteste pour le motif évident de son retour obligatoire et systématique à Narita, pour changer de masque et devenir celui qu'il est aujourd'hui... malheureusement pour certains. Fréquentant qui bon lui semble, il reste cependant secret le concernant... voir très menteur. Depuis son arrivée aux Etats-Unis, il est devenu un autre Serizawa Naoki qui n'a pas un père PDG. Un simple étudiant comme les autres... bon plutôt bien fringué.
Et si le Nao 2.0 aurait pu choisir de level up en allant faire un tour dans la maison de retraite la plus proche, il a préféré level up en élargissant l'offre pour la demande... moyen plus commercial de parler du fait d'avoir plusieurs fréquentations féminines en même temps.
On peut se demander pourquoi il revient au Japon à 20 ans. Si ce n'est pas pour son oncle fan de lui qui a fondé son fanclub le jour où il s'est tatoué le prénom de son neveu sur le corps, on penserait plus probable, à voir son inscription à Eita, que c'est pour faire enfin ce qui lui plaît, soit la musique. Mais est-ce que quelqu'un comme lui est véritablement en droit de faire ce qu'il lui plait ?
La réponse, Naoki la connaît déjà. Une pause. Juste une pause. Rien qu'un peu d'air avant de... la suite est incertaine, le futur est un temps qu'il ne connaît pas en dehors de la fiche de poste qu'on lui a donné à la naissance.
Mais, il est naturel de se demander comment son père a pu accepter qu'il respire un peu et raccroche comme ça le commerce international pour des études qui ne lui seront pas utiles à la tête d'une compagnie aérienne... et bien c'est tout simplement parce qu'il n'est pas au courant et que Serizawa Junior a eu la bonne idée de se barrer du jour au lendemain. Visiblement, le côté suicidaire ne l'a pas entièrement quitté.

Aujourd'hui ninja à Tokyo, incognito, il n'est pas assez fou pour penser que son père ne va pas le chercher, si ce n'est pas déjà le cas, mais il se pense assez malin pour vivre dans l'ombre au moins quelques mois. Un temps, l'idée de faire une carrière de gigolo a semblé lui effleurer l'esprit au vue de cette déclaration à un tonton Dai mais visiblement le président de son fan club pense qu'un Serizawa sans carte gold est un sacrilège et qu'il s'agit là d'un investissement au vue de l'avenir brillant de son neveu.

✽✽✽✽✽✽✽✽✽✽✽


Il ne savait pas trop comment il s'était imaginé les choses...
Rester quelques mois puis partir ailleurs ou rentrer... ou juste arrêter plus simplement.
Mais il ne s'était certainement pas attendu à ça....
S'attacher, depuis Reina, il s'était pourtant promis de ne plus le faire. Trouver un endroit qui lui inspirait la définition du mot "maison", il pensait que ce n'était pas permis pour lui.
Et pourtant, tout a commencé avec ce meilleur ami, avec de nombreux souvenirs qui n'avaient rien à envier à ses rêves.
Tout a continué avec Mikio.
Qu'est-ce que je suis supposé faire maintenant ?
Partir. Oui. La réponse à cette question il la connaît. Mais l'évidence n'empêche pas la faiblesse....

Une pause. Rien qu'une pause. C'était tout ce qu'il demandait. Souffler quelques temps en prétendant ne plus penser à rien. Mais aujourd'hui, cette pause est devenue un rêve trop parfait. Un rêve avec des personnages qui dépassent son imagination et auxquelles il ne veut pas causer d'ennuis.
Aujourd'hui, mentir, face à lui, il ne le fait plus si bien et raconter des conneries ne semble plus si acceptable pour cette boule de culpabilité qui ne cesse de s'alourdir.
Tout aurait été plus simple s'il avait été une autre personne. Si d'un voeu, il avait pu se choisir une vie et devenir quelqu'un de bien. Quelqu'un pour qui la seule définition difficile à comprendre serait le mot "honte".
Rester. Et ne plus se poser de questions. Un voeu impossible qui rime avec égoïsme....

Enfant, quand dans sa tête il s'accordait encore le droit de se peindre une vie, les conséquences étaient aussi imaginaires que les personnages de son dessin tant qu'il était assez bon pour ne pas laisser sa rêverie apparaître sur ses traits.
Être encore là maintenant... avec un coeur fragile mais que lui a remis en marche... Qu'est-ce que je suis supposé faire maintenant ?
Il y a la raison. Celle qui ne fait pas que le faire souffrir lui mais qui à terme pourrait épargner la personne qu'il veut le plus protéger en ce monde.
Et il y a cette autre voix. Cette voix égoïste qui lui supplie de gagner du temps. Plus de souvenirs. Plus de moments avec lui. Mettre tous ses efforts pour qu'un matin de plus, ses yeux s'ouvrent sur ce visage... pour qu'une nuit de plus, il puisse se coucher près de lui en soufflant cette définition qu'il pensait ne jamais connaître jusque là, celle du verbe aimer.

Serizawa Naoki
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ALWAYS


Park Mikio

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HEART'S WEAK POINTS



Kotani Ren

Kotani 4ème du nom mais non des moindres, Naoki a connu Ren au hasard d’une sortie d’école. Un individu pour le moins étrange que tout le monde aurait fuit bien qu’il n’ait pas été vêtu d’un imper ce jour-là et qu’il ne lui ait vendu aucun bonbon. Une vraie glue. Une source de problèmes et de stress. Oui, Naoki est bien forcé de reconnaître que Ren lui a causé pas mal de frayeurs au début et qu’il lui en cause toujours aujourd’hui. Si, en dépit de la réserve de son cadet, Ren l’a rapidement proclamé comme étant son ami, il ne tarde pas à se définir de son côté comme son meilleur. Allez savoir ce qui a pris à Ren quand il a décidé d’avoir un coup de foudre pour le jeune Serizawa, allez savoir pourquoi il dit fièrement à qui veut bien l’entendre, et qui ne le veut pas, que Naoki est son meilleur ami et que tous les deux c’est à la vie, à la mort. On peut également se demander pourquoi il ne jure plus que par lui, ou pourquoi encore il se met en rivalité avec toute personne menaçant sa place de number one, mais le moins qu’on puisse dire c’est que le fleuriste fait preuve d’une certaine obstination quand il a décidé quelque chose. Et que ça finit par payer…. Si au fil du temps Ren a finit par remporter la place d’ami malgré l’entourage sélectivement médiocre que l’italien se choisit pour traîner, il est effectivement parvenu à ses fins aujourd’hui. Allez savoir si l’air australien a su lui faire gagner le coeur amical de son tant aimé italien ou s’il n’a fait que l’obtenir officiellement… mais quand aujourd’hui le Kotani déclare “je suis ton meilleur ami”, ce qu’il lit sur le visage du visé lui fait ajouter “c’est vrai hein ? Tu don’t lay to moi” (note : traduction probable - “tu ne peux pas me mentir”). Allez, encore un peu et il lui fera cracher une déclaration officielle avant de fériériser ce jour et de tirer un feu d’artifice. En attendant, si Nao a besoin, il veut être le premier sur les lieux. Pas PSY, lui. Lui qui ne pose pas de questions et fait toujours les choses parfaitement comme le parfait acolyte ! Ouais, c’est évident que si Nao devait se choisir un Robin, il serait fleuriste japonais et pas membre d’un gang de nems (note : référence probable à Gangnam Style).
Sakuta Keira

Sa stalkeuse. Sa meilleure amie plutôt. Keira c’est celle que le hasard lui a fait croiser à plusieurs reprises dans différents pays. Et c’est sans doute parce qu’il l’a connu à un moment de sa vie où il commençait à prendre trop de libertés qu’ils ont pu devenir amis. Dans un cocktail ennuyeux avec leurs parents, le genre d’endroits où ils se sont recroisés plus tard, leurs conversations n’auraient probablement pas mené sur le chemin de l’amitié. Et ce n’est pas à une réception bien assomante qu’on commande un menu big mac. Curieux pour deux héritiers de faire du repaire de Ronald le leur, et c’est pourtant devenu une tradition pour eux que de se retrouver régulièrement là-bas depuis leur tout premier en d’autres terres.
Si Naoki apprécie aussi beaucoup le frère cadet de son amie, il déplore le fait de ne pas pouvoir lui donner une chose qu’il ne méritait pas d’avoir et qu’il n’est pas non plus capable de mettre en pratique. Oui, s’il le pouvait, il donnerait sa vie à Tôta pour qu’il puisse rester près de sa soeur et prendre soin d’elle. Parce que Keira, Naoki ne manque pas de compliments à son sujet. Incontestablement chanceux de l’avoir à ses côtés, il ne peut que souhaiter le bonheur d’une personne comme elle. Oui, il aimerait avoir le pouvoir de chasser une peine qu’elle ne mérite pas d’éprouver en offrant quelque chose qu’il aurait préféré ne pas avoir. Mais parce que la vie est parfois mal faite, il bénéficie à la place d’une amie qui accepte sans sourciller de le couvrir dans sa fugue si besoin. Une amie en or ? Non. Il faut mettre bien plus de valeur à Sakuta Keira et les souhaits qu’elle ne fait pas pour elle, la japonaise mérite d’avoir toujours une personne pour les faire à sa place.


Tetsuo

Aussi triste que celà puisse paraître, Tetsuo a été son premier ami. Et le seul pendant des années… oui, bien après qu’il le fasse disparaître de sa vie… ou plutôt de sa tête. Quand on naît Serizawa, avoir des amis est visiblement une chose interdite. Dans son cas en tout cas…. Et si lui n’avait besoin que de ses études, que de travailler et d’obéir à son père… la solitude a fait naître un jour un Tetsuo aux couleurs de cheveux changeantes. Tetsuo, un jeune homme assuré qui n’a pas peur de grand chose… si Naoki est un enfant docile, Tetsuo a plutôt tendance à se moquer des règlements et à ne faire que ce qu’il lui plait. Libre… pétillant… solaire… avec un rire capable de gêner tous les silences en envahissant une pièce. Oui… Tetsuo a été cette main imaginaire vers laquelle la sienne faisait semblant de se tendre. Cet ami avec lequel il jouait dans sa tête… cet ami qui lui tenait compagnie et comblait un peu les silences... quelqu’un à qui il ne pouvait pas faire de mal, quelqu’un qu’il ne pouvait pas casser… quelqu’un pour lui sourire toujours même lorsqu’il avait en face de lui un enfant trop pathétique… quelqu’un qui est sorti de l’ombre où son inventeur l’avait laissé pour le retenir à une vie qu’il rêvait de fuir….
Oui, il est probablement ridicule d’avoir gardé son ami imaginaire si tard… autant qu’il l’est de s’être inventé quelqu’un simplement pour tenir un peu plus à une vie qui le rejette… s’accrocher à du vent, ça ne rime sans doute pas à grand chose… mais cette cabane imaginaire… son père n’aurait jamais pu la trouver.
Hyung

Oops spoiler Albert ! Place réservée, destinée à un panda roux, futur hyung et source de mowtage pour un ourson parfait et une shahabu de mon coeur  21

     


BOYS



Ogawa Keiji

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Kotani Yasuo

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Fujiwara Minoru

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Hwang Jae Min

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GIRLS



Futaba Yue

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